WhatsApp débarque sur navigateur. C’est une première pour le service de messagerie instantanée qui se rapproche doucement du milliard d’utilisateurs sur mobile. mais le client web est loin d’être parfait. Pour l’heure, il ne s’agit que d’un miroir de l’application, limité à Google Chrome.  

« Aujourd’hui, pour la première fois, des millions d’entre vous auront la possibilité d’utiliser WhatsApp sur leur navigateur » annonce l’équipe du service de messagerie instantanée sur son blog. En effet, l’application passe désormais en version navigateur, ce qui permettra aux utilisateurs de consulter la messagerie depuis leur desktop. A quelques détails près…

Le service est disponible, pour l’heure, uniquement sur Google Chrome. Si l’application mobile est disponible sur toute les plateformes majeures, WhatsApp limite sa version web à un seul navigateur. Quid de Firefox ou d’Internet Explorer ? En outre, les possesseurs d’iPhone seront déçus : « malheureusement, pour le moment, nous ne pouvons pas fournir de client web à nos utilisateurs sous iOS du fait de limitations de la plateforme d’Apple ».

Une version navigateur timide

WhatsApp se coupe donc d’une grande partie de ses utilisateurs, mais les restrictions ne s’arrêtent pas là. Le mode de fonctionnement du client web lui-même risque d’en rebuter plus d’un. Car il ne s’agit pas tant d’une version navigateur que d’un miroir de l’application mobile. Pour pouvoir accéder à WhatsApp pour Chrome, il est nécessaire de scanner, avec l’application mobile WhatsApp (Android, BlackBerry OS ou Windows Phone) un code QR permettant de faire la passerelle entre l’app mobile et l’ordinateur.

Le système a l’avantage de transférer directement les contacts et les conversations du compte mobile au navigateur. Néanmoins, il implique aussi de garder son smartphone allumé et connecté à Internet et l’application activée pour pouvoir l’utiliser. Ce qui n’est pas très pratique, vous le reconnaîtrez. En résumé, l’ordinateur n’est qu’un écran pour l’application mobile.

Ce client web s’avère donc décevant, mais il faut rappeler qu’il ne s’agit que d’une première version, presqu’un pilote. Il devrait s’ouvrir, dans le futur, à d’autres navigateurs et à iOS, et, espérons-le, s’émanciper peu à peu du mobile. Un petit pas pour les utilisateurs, mais un grand pas pour WhatsApp ?

Source : linformaticien.com