Le courrier électronique est un mode de communication disponible 24 heures sur 24 et qui permet l’échange de tous types de contenus. Il requiert toutefois un minimum de précautions pour assurer une communication fluide et éviter certains désagréments.
Les types de messagerie
Il existe aujourd’hui deux types de messagerie : soit celle opérée au travers de clients de messagerie classiques, tels qu’Outlook Express, Mozilla Thunderbird, etc., soit les messageries directement accessibles en ligne à partir de n’importe quel ordinateur : les « webmails ». Yahoo, Hotmail, Gmail fournissent les webmails les plus connus. Ces solutions offrent l’avantage d’une très grande souplesse d’utilisation mais la confidentialité des échanges peut poser problème aux entreprises, dans la mesure où celles-ci n’en ont pas le contrôle. De plus, le respect de la vie privée n’est pas absolument garanti (Gmail génère ainsi des publicités basées sur le contenu des messages). Selon les cas, une entreprise pourra aussi bien mettre en place son propre webmail.
Les bonnes pratiques
Evitez tout ce qui nuit à la clarté du message ou augmente inutilement la taille de l’e-mail. Les signatures longues avec clause de confidentialité, les fonds colorés, les images et v-card attachées sont ainsi à utiliser avec prudence.
N’envoyez pas de pièces jointes volumineuses, à moins que vous ne sachiez déjà que la connexion utilisée par le destinataire en permet la réception. Pour ne pas risquer de perdre votre temps après coup en de fastidieux envois multiples de pièces jointes, il est plus simple d’envoyer un lien vers un site de téléchargement où les documents auront été préalablement placés.
Si vous souhaitez envoyer un même message à des destinataires qui ne se connaissent pas, et à plus forte raison s’ils sont nombreux, utilisez le champ CCI (Copie Cachée Invisible) pour y copier les différentes adresses. De cette façon elles resteront masquées.
Les désagréments
Scam : pratique frauduleuse basée sur un abus de confiance, consistant le plus souvent à dérober des sommes d’argent à des victimes en leur faisant miroiter de plus gros gains.
Spam : encore le problème numéro un du courrier électronique, le spam est un message non sollicité envoyé à des milliers ou des dizaines de milliers d’exemplaires. On estime que le trafic de spams représente, selon les pays, 80 à 95% du trafic global des courriels.
Usurpation d’identité : le protocole du courrier électronique est un protocole assez simple, qui ne fournit pas de mécanisme natif permettant d’authentifier à coup sûr que l’émetteur d’un message est bien celui qu’il prétend être. Il se peut, par exemple, que vos correspondants reçoivent des spams ou des virus qui semblent venir de vous alors que vous n’y êtes évidemment pour rien. C’est que votre adresse e-mail a été trouvée dans un carnet d’adresses quelconque et sert de substitut à l’envoi de ces e-mails frauduleux (Voir, sur ces questions, la fiche Identité numérique // Usurpation d’identité).
Ver (ou « Worm » en anglais) : contrairement aux virus qui infectent des fichiers et des supports de données dans un seul et même ordinateur, les vers utilisent le courrier électronique et le carnet d’adresses pour se propager d’ordinateur en ordinateur.
Virus : la messagerie est un important vecteur de transmission des virus, il ne faut donc absolument jamais ouvrir de pièce jointe à un e-mail si vous ne pouvez pas identifier l’expéditeur.
Pour contrer ces désagréments, nous vous recommandons de vous reporter plus particulièrement aux fiches Identité numérique // Usurpation d’identité et Questions générales // Programmes malveillants.
Sources : Hadopi